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Rencontre improbable (initiation)
09/12/2008 21:50
Les hasards de la vie font parfois bien les choses. Personne ne pouvait prévoir un rencontre entre nous. La toile du net comme fil conducteur d’un jeu aux limites de l’interdit. Les mots en forme de trait d’union. Et une promesse en forme de provocation qui a suffit à allumer en moi un feu que je ne connais que trop.
Le froid glacial du hall de la gare contraste avec le feu qui brûle au sein de nos regards. Mais nous ne sommes pas seules… Et cette situation nous excite. Un parfum d’interdit flotte dans l’air. Ton étreinte chaleureuse à mon arrivée m’a mise en appétit. Il me tarde de promener mes crocs sur le velours de ta peau. Envie de remonter lentement du creux de tes reins à la naissance de ta nuque. Goûter chaque parcelle de ton corps. M’enivrer jusqu’à plus soif de cette sensualité que je sens émaner de toi. Puis, part petites touches, sans te brusquer, t’entraîner à ma suite, dans mon monde. Jouer de tes envies. Moment d’appréhension quand je couvre ton regard d’un voile noir. Accroître tes sensations. Et sentir ton corps frémir sous mes doigts. Derrière toi, je descends les bretelles de ton soutien-gorge. Mes mains emprisonnent tes seins. Les toucher avant de les voir. Je fais rouler tes mamelons entre mes doigts avant de les pincer. Tu sursautes. J’achève de dévêtir ta poitrine puis je recule. Pas un mot, sentir ton impatience. Dans mes mains, des liens de satin. Je te fais face et ma bouche cherche la tienne jusqu’à l’essoufflement. Une entrave autour de ta taille et tes poignets s’immobilisent le long de ton corps. Je t’allonge sur le lit. Le cuir sur ta peau t’arrache un cri. Ma langue se promène sur ton mamelon droit qui se dresse de plaisir. Un coup de crocs, tu gémis. Ma main s’invite entre tes cuisses et je caresse, par-dessus le tissu, l’entrée de ta grotte. Changement d’entrave, je lie tes poignets au-dessus de ta tête, ton corps se cambre sous la tension exercée. Par touches, je frôle ta peau de la cravache. Apprivoiser l’envie. La morsure du cuir se fait de plus en plus présente. Sur ton ventre se dessinent des entrelacs rougis. Je cesse et te bascule sur le ventre. J’ôte lentement le dernier rempart de ta nudité que je laisse à hauteur de tes genoux. Tes chevilles soudées entre elles et rattachées au pied du lit empêchent toute fuite. Je m’installe sur tes cuisses et pince tes seins violemment, tu gémis. A pleines mains, je m’empare de tes deux globes et les écarte pour révéler ton étoile. Un doigt inquisiteur s’amuse à l’entrée, vite remplacé par ma langue. Trop bref à ton goût, tes fesses se dressent. Paume ouverte, ma main s’abat lestement sur ton arrière train offert. La fessée commence. Crescendo de douleur où le plaisir de la soumission commence à se faire sentir. Tes cris se transforment en râles. Je te laisse souffler quelques instants. Je te délie les chevilles pour enlever ce tissu qui m’importune puis te rattache, les jambes écartées cette fois-ci. La vision offerte est des plus plaisantes. Je détends les liens de tes poignets pour te faire mettre à quatre pattes. Je caresse l’intérieur de tes cuisses avec la cravache, la faisant remonter vers ton sexe. Un coup, un seul, bref et sans violence. Mes doigts inquisiteurs écartent tes lèvres à la recherche de ton clitoris. Un fois trouvé, je m’amuse avec jusqu’à le sentir enfin gonflé de désir. Mais c’est ton antre que je veux. Mes doigts frôlent l’entrée, allant de l’un à l’autre sans répit. Ton corps ondule sous l’effet de ce feu qui te consume. Je cesse. Ma main s’abat de nouveau sur ta croupe et tu en redemandes. Le cuir remplace la peau, tu te cambres encore plus. Je te libère de tes liens et te fais te relever. Un collier de cuir habille ton cou. Je rattache tes poignets dans ton dos puis je te fais asseoir sur le bord d’une chaise. Ma bouche s’empare alors de ton sexe et je joue à te mordiller de plus en plus fort. Tes gémissements s’intensifient au rythme de ma langue. Un cliquetis et la laisse est en place. Je présente à ta bouche d’étranges petites sphères liées entre elles que tu humidifies. Je t’ordonne de les garder en bouche avant de te remettre à genoux sur le lit. Un coup sur la laisse et ta tête se pose. Mes doigts s’invitent de nouveau à l’entrée de ton étoile mais, cette fois, y déposent du gel. Récupérant les boules logées dans ta bouche, je les introduis une à une dans ton anus entre deux claques sur tes fesses. Ainsi remplie, chaque mouvement devient plaisir. Je te fais te rasseoir sur la chaise, jambes écartées. La pose semble obscène, il n’en est rien. Je libère tes poignets et t’ordonne de te caresser. Moment d’hésitation. La cravache s’abat à l’intérieur de tes cuisses. Instinctivement, tu les refermes. Finalement, tu t’exécutes et j’observe le ballet de ta main sur ta vulve mouillée. Je m’approche et m’empare de ta bouche. Mes doigts saisissent tes mamelons et les pincent. Ton corps se tend. Je t’entraîne à ma suite et te place face au mur, les mains bien à plat sur ce dernier. Je promène mes mains sur ton corps qui frémit de plus en plus. Je reprends la fessée. Au fur et à mesure, tu te cambres de plus en plus comme pour venir au devant de ma main. Essoufflée, tu pousses un cri quand mes doigts prennent possession de ton sexe. L’ondulation de tes anches épouse à la perfection mes mouvements de va-et-vient. De l’autre main, je tire sur la ficelle reliée aux boules de geisha. D’un coup sec, je les fais sortir avant de t’intimer l’ordre de les remettre. A la limite de la jouissance, tu tiens à peine sur tes jambes. Tes mains écartent tes fesses et une à une, tu les introduis de nouveau. J’en profiter pour mordre tes mamelons et les pincer. Je te rallonge sur le lit. Plus d’entrave, juste la soumission voulue. J’introduis dans ta grotte humide un œuf puis je déclenche ses vibrations. Leur écho se répercute sur les boules de geisha. La cravache s’abat de nouveau sur ton ventre et cette fois, tu ouvres les cuisses, supplique muette de tes envies. La douleur se mêle aux vibrations, intensifiant peu à peu ton désir. Un dernier râle et ton corps se tend, prêt à rompre. Je cesse toute action et te laisse récupérer. Le temps de m’en griller une… Après, tu me diras.
(30 décembre 2008)
Commentaire de Lunabelle/Satine (28/05/2009 20:29) :
Ce texte là je le chéris tendrement....
Je pense à toi ma Perle de Brume...
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Une nuit parmi tant d'autres
25/11/2008 15:52
A la chaleur d’un boudoir, nous préférons la morsure d’une froide soirée d’hiver pour nos jeux enfiévrés. Toi et moi, l’alliance de nos envies extrêmes. De la douleur, nous tirons notre plaisir ! Notre terrain de jeu cette nuit-là, un cimetière… A l’abri des regards médisants, dans le silence de ces lieux, ultime sacrilège aux yeux de la morale, je me couche, nue, sur une dalle en marbre. Le contact du froid sur ma peau réveille mon besoin de chaleur ! Sans hâte, tu allumes les bougies, pâle lumière en ces lieux mortuaires. Mon impatience t’amuse mais ce soir, je suis tienne et soumise à tes envies. Ainsi en ont décidé les dés !
Doucement, tu fais couler la cire du creux de ma gorge à la naissance de mes seins. La brûlure enflamme mes sens instantanément. Aucun mot, juste nous et le silence. Je t’observe, amatrice éclairée de tes fantasmes. Aujourd’hui, tu innoves pour mon plus grand plaisir. Dans tes mains, l’objet de ma convoitise : un étrange cylindre en métal. A son contact, je sens mon corps se cambrer. L’électricité qui le parcourt est douloureuse mais j’en redemande avidement. Tu souris. Tu promènes ton jouet, effleurant mon corps, et j’apprivoise lentement cette sensation inédite pour enfin sentir en moi le plaisir qui s’annonce.
Le froid n’a plus d’emprise sur moi quand je me redresse pour venir me coller contre toi. Toujours habillé, tu laisses mes mains se jouer des remparts de ta nudité. Mais ce que je veux, tu me le refuses. Venant derrière moi, je sens ton souffle dans mon cou. La tête inclinée, je les convoite. Brutalement, tes crocs pénètrent ma chair. Tu t’abreuves sans retenue. Recueillant un peu de sang sur ton index, tu me le présentes. Je ne résiste pas et suce avidement ce précieux liquide. Contre mes fesses, ton sexe s’invite à la danse. Faisant volte-face, je plante mon regard dans le tien. Tout bascule. Je descends le long de ton corps puis me saisis de l’objet de ma convoitise pour une prise en bouche à laquelle tu n’as jamais su résister ! Ni moi d’ailleurs !
Ma langue se promène sur ta chair mais le froid glacial se joue de nous et de toi. Je saisis l’une des bougies puis enveloppe ton sexe d’un écrin de cire. Tes gémissements m’amusent. Le jeu a changé de mains, je te fais mien. Pas pour longtemps. Sans crier gare, tu m’envoies valser sur la dalle funéraire violemment. Mon éclat de rire t’agace, je le sais. Je te provoque volontairement. De mon arrogance nait ta violence ultime, celle que je recherche maintenant. Dans tes mains, l’objet de ma convoitise : une cravache ! Doucement, tu la promènes sur mon corps frémissant d’envie. Les premiers coups sont douleur fugace, tu les retiens. Crescendo, la violence s’impose pour devenir la seule chose que je ressens. Le froid m’est indifférent, tout comme la dalle sur laquelle je suis allongée. Dans mon cou, ta morsure laisse encore échapper quelques gouttes de sang.
Mon corps rougit sous l’effet de tes coups mais je sens monter au creux de mes reins cette chaleur que je ne connais que trop. Soudain, tout s’arrête. Mon corps entier te réclame mais tu fais le choix d’attendre pour voir. Ma main s’aventure sur mon sexe en feu mais tu en as décidé autrement. Prestement, tu m’entraves pour empêcher tout mouvement. Mes suppliques n’y changent rien, tu t’amuses de ce feu qui me consume… J’enrage de ne pouvoir me mouvoir et te faire payer ce supplice. J’ignore encore à cet instant que tu me réserves une drôle de surprise… Un sourire et tu t’en vas, me laissant seule dans une position des plus inconfortables. Et dans un état d’excitation extrême ! Soumise à tes envies pour un jeu de dés.
Des bruits de pas me ramènent provisoirement à la raison. Un cimetière est censé être désert la nuit… Si c’est le gardien, je suis en bien mauvaise posture. Mais ce n’est que toi… accompagné d’un homme que je ne connais pas. Ton regard en dit long sur tes intentions. Lui, il est troublé de me trouver ainsi. Je comprends enfin. Soumise à un autre homme mais surtout, à tes envies à travers lui. Tu lui murmures quelque chose à l’oreille. Il reste immobile. Jusqu’à ce que tu l’envoies valser à mes pieds ! Electrochoc garanti. Mon rire le vexe mais c’est le but. Il me fait taire sans problème en m’en collant une ! Un timide qui se soigne, chic ! Sans défense, je subis son attaque de plein fouet, ses poings s’abattant sans répit sur l’ensemble de mon corps. Un mot de toi et il cesse. Je reprends ma respiration.
A ton tour, tu t’approches. Malgré moi, mon corps se tend, prêt à une nouvelle attaque. Mais non, tu me libères de mes liens et me relèves. Pas de mots entre nous, il y a trop longtemps que nous jouons ainsi. Ton invité observe, désemparé par ce silence. Ta bouche s’empare de la mienne. Bref instant de répit. Je me cambre brutalement. La lame a entaillé ma peau au creux de mes reins. Sur un geste, l’autre s’approche et vient s’abreuver à cette source improvisée. Le plaisir s’invite de nouveau à la danse… pour ma plus grande satisfaction.
Ton invité s’enhardit. Je sens ses dents sur ma peau bien qu’il ne me morde pas. Tu es le seul autorisé. Je me rallonge à même le sol cette fois-ci. Les cailloux de l’allée me labourent le dos. Mon regard se pose sur le cylindre. Cette douleur, encore inconnu il y a quelques heures, me manque déjà. Mais c’est la cravache qui s’abat en premier. Et mon corps s’offre sans retenue à ce feu brûlant. J’ai atteins la zone de non-retour, celle où la douleur devient instantanément plaisir. L’autre s’empare de mes poignets et maintient mes bras au-dessus de ma tête. Tu t’installes entre mes jambes, tout en électrifiant mon corps à intervalles réguliers. La pénétration n’est pas celle que j’attendais. Ce n’est pas ton pénis mais cet objet que tu as introduit violemment dans mon sexe. Le courant électrique s’empare de tout mon corps et l’orgasme qui me terrasse me laisse sans force, au bord de l’inconscience.
Je reprends conscience, lovée dans tes bras, devant un feu de cheminée. Nous sommes chez toi. Je glisse le long de ton corps pour m’emparer de ton pénis. J’y enroule ma langue en une danse endiablée. Tu ne résistes pas longtemps et je sens couler ta semence au fond de ma gorge. Je m’en nourris avec avidité. Repus, nous nous endormons enlacés. Jusqu’au prochain jeu.
(27 novembre 2008)
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Quand je brûle mes ailes...
24/11/2008 17:37
La cire coule au creux de mes reins Réveillant la douleur créée de tes mains, Soumission.
Les entraves se tendent au moment Où le jeu se fait violence sournoisement, Tentation.
Sur ma peau, tu dessines des entrelacs Ecorchée vive, je n’entends plus que ta voix. Absolution
Le temps passe, l’envie monte crescendo Au rythme des marques gravées sur mon dos, Mutilation.
La danse se fait sensuelle, je m’enflamme De ce feu intérieur qui asservit encore mon âme, Domination.
Tes doigts effleurent les sillons rouge sombre Traçant le chemin menant vers cette terre d’ombres Pénétration
De toi à moi, de moi à toi, je suis la muse De tes pulsions les plus brutales : je m’amuse, Excitation.
Et quand tout cesse, que tu délies mes liens, Nos corps se cherchent pour ne plus faire qu’un : Abdication.
(28 mai 2008)
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Mes Nuits à Barenton
11/11/2008 18:20
Mes mains caressent ton corps supplicié Dessinant sans répit les contours abîmés De ta peau.
Mes yeux capturent les tiens d’un regard Soumettant sans délai ton âme : hasard De tes envies.
Et quand reprend le jeu, violence admise, Ton souffle se fait court : tu hypnotises L’Ange Noir.
Le long de tes courbes graciles, la lame D’acier entame la chair : tu te pâmes D’extase.
Sur cette source improvisée, mes lèvres Se posent et je me délecte enfin : trêve Incandescente.
Le nectar consommé, je deviens souffrance Pour ton enveloppe charnelle en une transe Enfiévrée.
Mais lorsque la douleur devient plaisir, Ton corps s’enflamme et devient désir : Tu abdiques.
Sans force, tu attends le soulagement De tes sens : mes doigts tranquillement T’apaisent.
(28 mars 2008)
Commentaire de Saint-Max (24/11/2008 09:13) :
J'étudierais bien avec vous la présence de vos poèmes dans certaines
de mes expos photos france-étranger
svp prendre contact info@gdesaint-maxent.net
info@gdesaint-maxent.net |
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Jeu incertain
11/11/2008 17:59
Lentement, tel un serpent qui se déroule, Au creux de tes reins sa chaleur coule Laissant sur ta peau une marque écarlate.
La lueur des bougies se reflète sur ton corps Habillé de ta seule nudité, voulant encore Aller plus loin dans ces sombres tourments.
Ton corps s’éveille au fur et à mesure D’un jeu sensuel sans commune mesure Au regard de l’autre, ton possesseur.
Dans les sillons déjà creusés par le cuir, Sa blancheur s’infiltre sans te faire fuir. Telle une reine, tu imposes ces marques.
Sur tes yeux, une étole de soie noire Décuple les meurtrissures naissantes Au fil du temps qui passe sans savoir.
Sensations extrêmes pour un jeu hors normes Connu des seules initiées que nous sommes : Tu es la muse des mes pulsions mortifères.
A tes poignets, des liens de cuir se posent Pour annihiler toute envie de retraite, Sans retenue aucune, en ces lieux, tu oses.
Possédée, enivrée de tes sensations, Je te mène au plus profond de ton âme Vers le plaisir ultime engendré par la soumission.
(8 décembre 2007)
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